samedi 12 janvier 2008

La semaine s’écoule…

Je pensais naïvement que, cette semaine, j’allais avoir plus d’information sur le pouvoir d’achat, à grand regret. Habilement, notre cher président s’est contenté de faire une partie de ball-trap avec les journalistes qu’il avait conviés à l’Élysée ce mardi 8 janvier. Une jolie démonstration de toucher coulé, sous mon regard désabusé. À peine les journalistes posaient-ils leurs questions qu'aussitôt ils étaient remis à leur place. Habitués à une presse plus agressive, là, nous avons assisté à un jeu de quilles molles où le lanceur qui faisait « strike » » à chaque intervention, j’ai nommé : Nicolas Sarkozy.

Sommes-nous victimes d’un abrutissement collectif ? La question essentielle de ce début d’année est le pouvoir d’achat. Et rien, le néant complet sur cette question qui, pourtant, préoccupe la majorité des Français. On attendait des réponses, on a eu du vent.

Entre rumeurs de mariage (Carla Bruni), les effets d’annonces (habituelles) et les contradictions sur la suppression des 35 heures, voilà le menu servi aux français en ce début d’année 2008. Le plat de résistance apporté au sujet du travail et au pouvoir d’achat se résume à un élargissement et une augmentation de la participation et de l’intéressement pour les salariés qui participent à la croissance de leur entreprise, y compris celles qui comptent moins de 50 salariés. Pourquoi pas ? Mais est-ce vraiment applicable à toutes les entreprises françaises ?

L’actualité politique de cette semaine aura été très pauvre sur le fond, car aucune réelle réponse n’a été apportée sur les questions qui tracassent les citoyens, à savoir, une meilleure qualité de vie et les actions immédiates du gouvernement pour l’améliorer. L’actualité aura tourné autour de président et de sa petite amie. Difficile de faire objectivement un travail d’analyse, car Sarkozy mélange sa vie privée - désormais people - avec la politique afin de brouiller les cartes. Ce stratagème va-t-il fonctionner longtemps ?

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