mercredi 30 janvier 2008

Tf1, la télé poubelle

Tf1 voit sa courbe d’audience fléchir depuis quelque temps. La chaîne s’inquiète. Je suis vraiment éberlué de voir que cette chaîne n’a pas eu de baisses d’audience beaucoup plus tôt. Regardez le programme d’aujourd’hui, à partir de 17h 35 : « La cauetidienne » : le niveau zéro du quotient intellectuel d’une huître ; « Star Academy » : l’émission tiroir caisse (envoyez un SMS surtaxé et tapez 1…) et je préfère taire mon opinion sur la qualité des « chanteurs », on voit les mêmes dans les bars Karaoké… et ça ne coûte rien ; « La roue de la fortune » : ou comment donner une réelle définition au mot ‘’idiotie’’ ; « Le journal de 20h » : Ouf ! On respire… enfin un présentateur qui a des neurones et qui s’en sert ; « Astérix et Obélix » : Allez ! On continue dans le cinéma tout en finesse (rien à voir avec la B.D.) ; « Confessions intimes » : Prenez des abrutis qui se laissent filmer, reprenez les mêmes sujets de semaines en semaines (jalousies, possessions, etc.) secouez le tout avec une présentatrice creuse et vous obtiendrez un bon suppositoire soporifique avant d’aller au lit. Bien entendu, mettez une énorme louche de publicité entre tous ces « programmes », histoire de payer les salaires et combler les trous de la grille (et oui, 24heures, c’est long et quand on n’a pas de programmes intéressants…), et voilà. Comment faire une télé poubelle en perte de vitesse. Continuez, vous êtes sur la bonne pente.

samedi 26 janvier 2008

Le pigeon et le pigeonnier

Pas de nouveaux messages en ce moment… Pourquoi ? Et bien, l’actualité présidentielle est tellement famélique qu’il n’est vraiment pas nécessaire pour moi d’user les touches de mon ordinateur pour m’exprimer sur Sarko. Si c’est pour pavoiser sur le « couple » présidentiel, d’autres le font mieux que moi.

On pourrait parler d’autre chose, c’est certain. J’ai envie de parler de cette affaire du trader de la Société Générale. Incroyable histoire ! Un petit trader fait perdre à lui seul 5 milliards d’euros à la banque qui l’employait, sans que celle-ci, ne soit au courant. On veut nous faire croire, à nous, qu’il a agi seul. Cela me fait penser à l’affaire Kennedy. Après l’attentat de J.F.K., on a trouvé le seul coupable : Lee Harvey Oswald. On sait maintenant qu’il n’était qu’une infime partie visible de l’iceberg. Les gros morceaux qui tiraient les ficelles par en dessous, eux, on ne les a jamais coincés.

Pour ma part, l’affaire de la Société Générale ressemble à un gros délit d’initié qui va certainement éclabousser pas mal de monde au sein de la banque. On n’a pas fini d’en entendre parler…

samedi 12 janvier 2008

La semaine s’écoule…

Je pensais naïvement que, cette semaine, j’allais avoir plus d’information sur le pouvoir d’achat, à grand regret. Habilement, notre cher président s’est contenté de faire une partie de ball-trap avec les journalistes qu’il avait conviés à l’Élysée ce mardi 8 janvier. Une jolie démonstration de toucher coulé, sous mon regard désabusé. À peine les journalistes posaient-ils leurs questions qu'aussitôt ils étaient remis à leur place. Habitués à une presse plus agressive, là, nous avons assisté à un jeu de quilles molles où le lanceur qui faisait « strike » » à chaque intervention, j’ai nommé : Nicolas Sarkozy.

Sommes-nous victimes d’un abrutissement collectif ? La question essentielle de ce début d’année est le pouvoir d’achat. Et rien, le néant complet sur cette question qui, pourtant, préoccupe la majorité des Français. On attendait des réponses, on a eu du vent.

Entre rumeurs de mariage (Carla Bruni), les effets d’annonces (habituelles) et les contradictions sur la suppression des 35 heures, voilà le menu servi aux français en ce début d’année 2008. Le plat de résistance apporté au sujet du travail et au pouvoir d’achat se résume à un élargissement et une augmentation de la participation et de l’intéressement pour les salariés qui participent à la croissance de leur entreprise, y compris celles qui comptent moins de 50 salariés. Pourquoi pas ? Mais est-ce vraiment applicable à toutes les entreprises françaises ?

L’actualité politique de cette semaine aura été très pauvre sur le fond, car aucune réelle réponse n’a été apportée sur les questions qui tracassent les citoyens, à savoir, une meilleure qualité de vie et les actions immédiates du gouvernement pour l’améliorer. L’actualité aura tourné autour de président et de sa petite amie. Difficile de faire objectivement un travail d’analyse, car Sarkozy mélange sa vie privée - désormais people - avec la politique afin de brouiller les cartes. Ce stratagème va-t-il fonctionner longtemps ?

mercredi 9 janvier 2008

Détail de « la politique de civilisation »

Nicolas Sarkozy a donné un peu plus d’explication sur la fameuse « politique de civilisation ». Pour lui, la politique de civilisation doit répondre aux questions : comment « remettre l’homme au coeur de la politique », « réhumaniser la société », « mettre le changement indispensable au service de l’homme » ?

En savons-nous en peu plus ? Décortiquons un peu tout ça.

« Remettre l’homme au cœur de la politique ». Tiens, je ne m’étais même pas aperçu que l’homme n’était plus au cœur de la politique. Si l’homme n’était plus au cœur de la politique, ça ce serait, je pense. Dans une démocratie, l’homme est au cœur de la politique. Nous sommes toujours en démocratie… hein ?

« Réhumaniser la société ». Se rapprocher de la dimension humaine, rendre « supportable » à l’homme la société…? Ça va dans le sens. La société n’est pas parfaite, c’est le moins que l’on puisse dire. Avec toutes les inégalités qui gangrènent le monde et pas simplement la France, le combat de la réhumanisation de la (des) société doit être abordé au plan mondial pour en ressentir les effets.

« Mettre le changement indispensable au service de l’homme ». Bien. C’est un peu à ça que sert la politique d’ailleurs. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’élire un chef d’État s’il reste 5 ans, inutile, à lustrer le siège en cuir de la république.

Voilà. « La politique de civilisation », c’est ça. Une grosse dose de conformisme, saupoudré d’une pointe de populisme mélangé d’un zeste de bigoterie.

mardi 8 janvier 2008

Tf1 emballe les annonceurs

Après l’annonce de Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaînes publiques, l’action de Tf1 a bondi de 10%. Personnellement, je regarde de moins en moins la première chaîne nationale, car l’excès de publicité me fatigue. Amusez-vous à chronométrer le temps de publicité uniquement dans la tranche 20h – minuit…
Bref, TF1 va finir par excéder tous ses plus fidèles téléspectateurs, car, au bout du compte, le pilonnage des annonceurs va dégoûter les plus résistants à la crétinisation. Et puis, objectivement, il faut bien reconnaître que la qualité des programmes de TF1 est vraiment médiocre (je préfère rester poli).
La télévision publique s’oriente vers du mieux. Pourquoi pas ? Plus de culture dans le champ audiovisuel, ça me paraît une bonne mesure.

Sarkozy : On veut des réponses !

Nous allons enfin en savoir plus, aujourd’hui, lors de la conférence de presse qui se tiendra à l’Élysée, sur les orientations de Nicolas Sarkozy. Plus de 500 journalistes d’au moins 36 pays ont été accrédités pour cette conférence. Tous les sujets seront abordés. J’espère que les questions ne vont pas tourner uniquement autour de l’idylle Sarko-Bruni car, sincèrement, on s’en fout !

Comment notre président va-t-il sortir la tête de l’eau ? Il descend dans les sondages, les français s’impatientent, le tout, à deux mois des municipales. Pour ma part, je reste sur mes positions. Je voterais à gauche pour marquer mon mécontentement. Je pense que, si tous les militants de droite suivent cette action, l’électrochoc risque peut-être de faire bouger un peu les choses à droite.

Je me surprends à me dire que finalement, Jacques Chirac n’était pas un si mauvais président que ça. C’est pour dire là où j’en suis ! Si l’on enlève les dossiers qui puent (les emploient fictifs de la mairie de Paris, les magouilles financières ou autres petites entorses à la loi), c’était un président qui avait de réelles valeurs gaullistes. Il ne faisait pas passer la France pour un état Berlusconien. Avec Sarkozy, c’est sûr, c’est une autre méthode. L’omniprésence dans les médias et sur tous les fronts, Nicolas Sarkozy laisse très peu de marge de manœuvre aux ministres qui l’entourent. D'ailleurs, c’est simple, les ministres, on ne les voit jamais ou très peu. Notre président veut que les ministres rendent des comptes aux français. Encore faut-il qu’ils puissent travailler et jouir pleinement de leur autorité de ministre. Et ça commence par la visibilité des personnes. On va finir par oublier qui sont sur les bancs de l’Assemblée nationale. J’ai la mémoire qui flanche…

lundi 7 janvier 2008

Sarko baisse dans les sondages : étonné ?

On apprend dans la presse d’aujourd’hui que la cote de popularité de Nicolas Sarkozy est en baisse. Est-ce bien étonnant ? Le feuilleton Sarko-Bruni ne fait pas recette, les vacances et les week-ends de détente du couple commencent à fatiguer l’opinion, le ton et le style présidentiel agace.
À une période où de plus en plus de français se demande comment s’en sortir pour finir la fin du mois, le coup de grâce aura été la méprisable augmentation de salaire de 140% de notre président. C’était vraiment le moment de s’augmenter !

Forcément, le modeste citoyen français qui n’a pas vu l’ombre d’une augmentation de salaire depuis des années et qui croule sous le poids de la vie chère, celui-là, il n’aime pas la tournure que prennent les choses et, fatalement, son mécontentement se fait ressentir un jour ou l’autre dans les sondages.

La patience et l’attente de résultats commencent à harasser tout le monde. La « politique de civilisation » de Sarkozy est-elle la solution ? J’en doute. Il faudra préalablement qu’il s’explique plus clairement sur cette formule et l’idée profonde qu’il s’en dégage, car j’avoue ne pas comprendre ce qu’il entend sur « politique de civilisation ».

Des temps meilleurs nous attentent ? On l’espère tous. Seulement, les promesses, on y est habitué depuis longtemps et les programmes de gauche comme de droite nous ont accoutumés à ne plus croire en rien tellement les actes sur le terrain étaient profondément décevants. Pourtant, l’espoir nous tenaille puisque nous avons fait élire Nicolas Sarkozy pour le miraculeux changement. Ça, du changement, il y en a eu, mais que du côté de Sarko : son divorce avec Cécilia, son augmentation de salaire, sa nouvelle fiancée, ses nouvelles fréquentations - Poutine, Kadhafi et les autres… -, ses week-ends dorés. Oui y’a eu du changement. Mais pas de miracle pour les Français !

vendredi 4 janvier 2008

« politique de civilisation » ou message subliminal ?

Mais qu’essaie de nous dire notre cher président de la République en s’adressant à nous, modestes citoyens, lorsqu’il évoque une « politique de civilisation » ?

Le choix des mots est très curieux. « La politique », sous entendu la manière de gouverner un État - ou de gérer les relations avec les autres États - apposé à côté de « civilisation » - ensemble des caractéristiques sociales (religieuses, morales, esthétiques, techniques...) communes à une société ou à un groupe de sociétés - sonne comme une déviation nauséabonde. Mais qu’elle couleuvre va-t-on encore avaler ?

Que faut-il en déduire ? En oyant cette formule, j’ai l’impression d’entendre les vieux démons endoctrineurs qui, jadis, sournoisement, diluaient leurs idées à petite dose jusqu'à l’abrutissement du peuple. Nous savons tous à quoi résulte l’endoctrinement…

Il faut donc se préparer à être formaté. Cette « politique de civilisation » tend à modeler la population française dans un schéma bien défini à en croire la philosophie de Nicolas Sarkozy. Je pensais que les réformes concernaient le marché de l’emploi, l’économie, l’État, les institutions, les prélèvements obligatoires, le système de santé. Et bien, il faut ajouter sur la longue liste des réformes, celle de la civilisation française.

mercredi 2 janvier 2008

Bonne année 2008 !

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2008 !