mercredi 11 février 2009

L'héritage de nos anciens...

Je suis écoeuré. Je viens de voir l'émission sur la deux, Piece à convictions : "Nos belles campagnes... des poubelles radioactives ?"

On est gouverné, administré par des incapables ! On paie des impôts et au bout du compte, on nous empoisonne, au nom du nucléaire. C'est aberrant. Partout dans nos campagnes, plus particulièrement à proximité d'usine et de centrales nucléaires, les déchets pullulent sous nos pieds... secrètement. Ce soir, on apprend beaucoup de choses... trop de chose ? Est-ce que cette émission va secouer... nous secouer !

Réveillons-nous ! on nous ment, on nous taxe, on nous passe de la pommade, on essaie de nous rassurer à coup de Sarkozisme à heure de grande écoute. Mais le constat est là : tout va mal. Comment peut-on faire confiance à des politiques qui nous mentent ? La santé n'a pas de prix et quand on pense que des dizaines d'années de dissimulation nucléaires croule sous nos orteils, j'en ai la chair de poule. Ils ont été capables de faire ça, alors qu'on t’il fait, ou que feront-ils avec l'argent public ?

Nous savions que les banques nous volaient... ou du moins, on n’en était pas sûr. Mais bon, maintenant, on le sait. Allons nous changer nos habitudes ? Nous savons que les politiques nous manipulent. Réagissons-nous ?

Une bonne révolution... y'en a marre !

dimanche 9 mars 2008

Nicolas Sarkozy va prendre un sacré revers de la part des militants UMPistes

Le jour J. Comme je le disais plus bas sur ce blog, j’ai décidé de ne pas donner ma voix à l’UMP en signe de mécontentement de la politique et de l’attitude de Nicolas Sarkozy. Je vais donner ma voix à gauche ("Les verts"). Mais je ne suis pas prêt à la donner au PS (je ne suis pas maso non plus). Le PS ne mérite pas qu’on vote pour lui et l’argument du "vote sanction "vociféré par Hollande... franchement... ça ne serait pas rendre service à la France que de voter pour le PS. Le jour où le Parti socialiste aura un projet constructif et un leader compétent, je reconsidérerai la question d’un vote sanction pour la droite. En attendant, une chose est sûre : Nicolas Sarkozy va prendre un sacré revers de la part des militants UMPistes.

samedi 23 février 2008

Sarkozy : « Casse-toi, pauvre con »

Quel président avons-nous élu ? La réponse est pathétiquement simple : un président « bling bling » et vulgaire de surcroît. Au salon de l’agriculture, une brève altercation avec notre cher président et un visiteur (voir la vidéo éloquente !).

« Tu me salis », a lancé samedi matin, au Salon de l'Agriculture, un visiteur au moment où Nicolas Sarkozy passait. « Casse-toi, pauvre con », a répondu celui-ci.

Voilà. C’est affligeant. Un chef de l’état qui insulte un citoyen aux vues et yeux de tout le monde… Il n’y a plus de mot pour qualifier la tâche qui salit le siège de la République française.

Franchement, j’ai honte d’avoir voté pour lui. La France est bien mal représentée… hélas.

mercredi 30 janvier 2008

Tf1, la télé poubelle

Tf1 voit sa courbe d’audience fléchir depuis quelque temps. La chaîne s’inquiète. Je suis vraiment éberlué de voir que cette chaîne n’a pas eu de baisses d’audience beaucoup plus tôt. Regardez le programme d’aujourd’hui, à partir de 17h 35 : « La cauetidienne » : le niveau zéro du quotient intellectuel d’une huître ; « Star Academy » : l’émission tiroir caisse (envoyez un SMS surtaxé et tapez 1…) et je préfère taire mon opinion sur la qualité des « chanteurs », on voit les mêmes dans les bars Karaoké… et ça ne coûte rien ; « La roue de la fortune » : ou comment donner une réelle définition au mot ‘’idiotie’’ ; « Le journal de 20h » : Ouf ! On respire… enfin un présentateur qui a des neurones et qui s’en sert ; « Astérix et Obélix » : Allez ! On continue dans le cinéma tout en finesse (rien à voir avec la B.D.) ; « Confessions intimes » : Prenez des abrutis qui se laissent filmer, reprenez les mêmes sujets de semaines en semaines (jalousies, possessions, etc.) secouez le tout avec une présentatrice creuse et vous obtiendrez un bon suppositoire soporifique avant d’aller au lit. Bien entendu, mettez une énorme louche de publicité entre tous ces « programmes », histoire de payer les salaires et combler les trous de la grille (et oui, 24heures, c’est long et quand on n’a pas de programmes intéressants…), et voilà. Comment faire une télé poubelle en perte de vitesse. Continuez, vous êtes sur la bonne pente.

samedi 26 janvier 2008

Le pigeon et le pigeonnier

Pas de nouveaux messages en ce moment… Pourquoi ? Et bien, l’actualité présidentielle est tellement famélique qu’il n’est vraiment pas nécessaire pour moi d’user les touches de mon ordinateur pour m’exprimer sur Sarko. Si c’est pour pavoiser sur le « couple » présidentiel, d’autres le font mieux que moi.

On pourrait parler d’autre chose, c’est certain. J’ai envie de parler de cette affaire du trader de la Société Générale. Incroyable histoire ! Un petit trader fait perdre à lui seul 5 milliards d’euros à la banque qui l’employait, sans que celle-ci, ne soit au courant. On veut nous faire croire, à nous, qu’il a agi seul. Cela me fait penser à l’affaire Kennedy. Après l’attentat de J.F.K., on a trouvé le seul coupable : Lee Harvey Oswald. On sait maintenant qu’il n’était qu’une infime partie visible de l’iceberg. Les gros morceaux qui tiraient les ficelles par en dessous, eux, on ne les a jamais coincés.

Pour ma part, l’affaire de la Société Générale ressemble à un gros délit d’initié qui va certainement éclabousser pas mal de monde au sein de la banque. On n’a pas fini d’en entendre parler…

samedi 12 janvier 2008

La semaine s’écoule…

Je pensais naïvement que, cette semaine, j’allais avoir plus d’information sur le pouvoir d’achat, à grand regret. Habilement, notre cher président s’est contenté de faire une partie de ball-trap avec les journalistes qu’il avait conviés à l’Élysée ce mardi 8 janvier. Une jolie démonstration de toucher coulé, sous mon regard désabusé. À peine les journalistes posaient-ils leurs questions qu'aussitôt ils étaient remis à leur place. Habitués à une presse plus agressive, là, nous avons assisté à un jeu de quilles molles où le lanceur qui faisait « strike » » à chaque intervention, j’ai nommé : Nicolas Sarkozy.

Sommes-nous victimes d’un abrutissement collectif ? La question essentielle de ce début d’année est le pouvoir d’achat. Et rien, le néant complet sur cette question qui, pourtant, préoccupe la majorité des Français. On attendait des réponses, on a eu du vent.

Entre rumeurs de mariage (Carla Bruni), les effets d’annonces (habituelles) et les contradictions sur la suppression des 35 heures, voilà le menu servi aux français en ce début d’année 2008. Le plat de résistance apporté au sujet du travail et au pouvoir d’achat se résume à un élargissement et une augmentation de la participation et de l’intéressement pour les salariés qui participent à la croissance de leur entreprise, y compris celles qui comptent moins de 50 salariés. Pourquoi pas ? Mais est-ce vraiment applicable à toutes les entreprises françaises ?

L’actualité politique de cette semaine aura été très pauvre sur le fond, car aucune réelle réponse n’a été apportée sur les questions qui tracassent les citoyens, à savoir, une meilleure qualité de vie et les actions immédiates du gouvernement pour l’améliorer. L’actualité aura tourné autour de président et de sa petite amie. Difficile de faire objectivement un travail d’analyse, car Sarkozy mélange sa vie privée - désormais people - avec la politique afin de brouiller les cartes. Ce stratagème va-t-il fonctionner longtemps ?

mercredi 9 janvier 2008

Détail de « la politique de civilisation »

Nicolas Sarkozy a donné un peu plus d’explication sur la fameuse « politique de civilisation ». Pour lui, la politique de civilisation doit répondre aux questions : comment « remettre l’homme au coeur de la politique », « réhumaniser la société », « mettre le changement indispensable au service de l’homme » ?

En savons-nous en peu plus ? Décortiquons un peu tout ça.

« Remettre l’homme au cœur de la politique ». Tiens, je ne m’étais même pas aperçu que l’homme n’était plus au cœur de la politique. Si l’homme n’était plus au cœur de la politique, ça ce serait, je pense. Dans une démocratie, l’homme est au cœur de la politique. Nous sommes toujours en démocratie… hein ?

« Réhumaniser la société ». Se rapprocher de la dimension humaine, rendre « supportable » à l’homme la société…? Ça va dans le sens. La société n’est pas parfaite, c’est le moins que l’on puisse dire. Avec toutes les inégalités qui gangrènent le monde et pas simplement la France, le combat de la réhumanisation de la (des) société doit être abordé au plan mondial pour en ressentir les effets.

« Mettre le changement indispensable au service de l’homme ». Bien. C’est un peu à ça que sert la politique d’ailleurs. Sinon, je ne vois pas l’intérêt d’élire un chef d’État s’il reste 5 ans, inutile, à lustrer le siège en cuir de la république.

Voilà. « La politique de civilisation », c’est ça. Une grosse dose de conformisme, saupoudré d’une pointe de populisme mélangé d’un zeste de bigoterie.

mardi 8 janvier 2008

Tf1 emballe les annonceurs

Après l’annonce de Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaînes publiques, l’action de Tf1 a bondi de 10%. Personnellement, je regarde de moins en moins la première chaîne nationale, car l’excès de publicité me fatigue. Amusez-vous à chronométrer le temps de publicité uniquement dans la tranche 20h – minuit…
Bref, TF1 va finir par excéder tous ses plus fidèles téléspectateurs, car, au bout du compte, le pilonnage des annonceurs va dégoûter les plus résistants à la crétinisation. Et puis, objectivement, il faut bien reconnaître que la qualité des programmes de TF1 est vraiment médiocre (je préfère rester poli).
La télévision publique s’oriente vers du mieux. Pourquoi pas ? Plus de culture dans le champ audiovisuel, ça me paraît une bonne mesure.

Sarkozy : On veut des réponses !

Nous allons enfin en savoir plus, aujourd’hui, lors de la conférence de presse qui se tiendra à l’Élysée, sur les orientations de Nicolas Sarkozy. Plus de 500 journalistes d’au moins 36 pays ont été accrédités pour cette conférence. Tous les sujets seront abordés. J’espère que les questions ne vont pas tourner uniquement autour de l’idylle Sarko-Bruni car, sincèrement, on s’en fout !

Comment notre président va-t-il sortir la tête de l’eau ? Il descend dans les sondages, les français s’impatientent, le tout, à deux mois des municipales. Pour ma part, je reste sur mes positions. Je voterais à gauche pour marquer mon mécontentement. Je pense que, si tous les militants de droite suivent cette action, l’électrochoc risque peut-être de faire bouger un peu les choses à droite.

Je me surprends à me dire que finalement, Jacques Chirac n’était pas un si mauvais président que ça. C’est pour dire là où j’en suis ! Si l’on enlève les dossiers qui puent (les emploient fictifs de la mairie de Paris, les magouilles financières ou autres petites entorses à la loi), c’était un président qui avait de réelles valeurs gaullistes. Il ne faisait pas passer la France pour un état Berlusconien. Avec Sarkozy, c’est sûr, c’est une autre méthode. L’omniprésence dans les médias et sur tous les fronts, Nicolas Sarkozy laisse très peu de marge de manœuvre aux ministres qui l’entourent. D'ailleurs, c’est simple, les ministres, on ne les voit jamais ou très peu. Notre président veut que les ministres rendent des comptes aux français. Encore faut-il qu’ils puissent travailler et jouir pleinement de leur autorité de ministre. Et ça commence par la visibilité des personnes. On va finir par oublier qui sont sur les bancs de l’Assemblée nationale. J’ai la mémoire qui flanche…

lundi 7 janvier 2008

Sarko baisse dans les sondages : étonné ?

On apprend dans la presse d’aujourd’hui que la cote de popularité de Nicolas Sarkozy est en baisse. Est-ce bien étonnant ? Le feuilleton Sarko-Bruni ne fait pas recette, les vacances et les week-ends de détente du couple commencent à fatiguer l’opinion, le ton et le style présidentiel agace.
À une période où de plus en plus de français se demande comment s’en sortir pour finir la fin du mois, le coup de grâce aura été la méprisable augmentation de salaire de 140% de notre président. C’était vraiment le moment de s’augmenter !

Forcément, le modeste citoyen français qui n’a pas vu l’ombre d’une augmentation de salaire depuis des années et qui croule sous le poids de la vie chère, celui-là, il n’aime pas la tournure que prennent les choses et, fatalement, son mécontentement se fait ressentir un jour ou l’autre dans les sondages.

La patience et l’attente de résultats commencent à harasser tout le monde. La « politique de civilisation » de Sarkozy est-elle la solution ? J’en doute. Il faudra préalablement qu’il s’explique plus clairement sur cette formule et l’idée profonde qu’il s’en dégage, car j’avoue ne pas comprendre ce qu’il entend sur « politique de civilisation ».

Des temps meilleurs nous attentent ? On l’espère tous. Seulement, les promesses, on y est habitué depuis longtemps et les programmes de gauche comme de droite nous ont accoutumés à ne plus croire en rien tellement les actes sur le terrain étaient profondément décevants. Pourtant, l’espoir nous tenaille puisque nous avons fait élire Nicolas Sarkozy pour le miraculeux changement. Ça, du changement, il y en a eu, mais que du côté de Sarko : son divorce avec Cécilia, son augmentation de salaire, sa nouvelle fiancée, ses nouvelles fréquentations - Poutine, Kadhafi et les autres… -, ses week-ends dorés. Oui y’a eu du changement. Mais pas de miracle pour les Français !

vendredi 4 janvier 2008

« politique de civilisation » ou message subliminal ?

Mais qu’essaie de nous dire notre cher président de la République en s’adressant à nous, modestes citoyens, lorsqu’il évoque une « politique de civilisation » ?

Le choix des mots est très curieux. « La politique », sous entendu la manière de gouverner un État - ou de gérer les relations avec les autres États - apposé à côté de « civilisation » - ensemble des caractéristiques sociales (religieuses, morales, esthétiques, techniques...) communes à une société ou à un groupe de sociétés - sonne comme une déviation nauséabonde. Mais qu’elle couleuvre va-t-on encore avaler ?

Que faut-il en déduire ? En oyant cette formule, j’ai l’impression d’entendre les vieux démons endoctrineurs qui, jadis, sournoisement, diluaient leurs idées à petite dose jusqu'à l’abrutissement du peuple. Nous savons tous à quoi résulte l’endoctrinement…

Il faut donc se préparer à être formaté. Cette « politique de civilisation » tend à modeler la population française dans un schéma bien défini à en croire la philosophie de Nicolas Sarkozy. Je pensais que les réformes concernaient le marché de l’emploi, l’économie, l’État, les institutions, les prélèvements obligatoires, le système de santé. Et bien, il faut ajouter sur la longue liste des réformes, celle de la civilisation française.

mercredi 2 janvier 2008

Bonne année 2008 !

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2008 !

mercredi 26 décembre 2007

Jeunes de Droite, votez à gauche aux municipales !

Certains jeunes sympathisants et militants de droite se retrouvent régulièrement pour discuter de la politique de la majorité. Tous les sujets sont mis sur la table, y compris ceux qui fâchent. Évidemment, les polémiques fusent concernant la stratégie de Nicolas Sarkozy. En résumé, nous sommes tous d’accord pour dire que le ton et le style de Nicolas Sarkozy en choquent plus d’un au sein de la base UMPistes (dont je fais partie). Sarko voulait la rupture, on l’a eu !

Il ressort de tout cela, un goût d’amertume profonde. Dans la liste des rancœurs, nous n’avons toujours pas digéré le double discours de notre président de la République (relations avec Poutine, voyage en Chine et la visite en France de Kadhafi). En quelques semaines, nous avons vu avec une consternation générale que les valeurs de la démocratie et des droits de l’homme passaient en second plan. Les valeurs « contrat, people et glamour » sont bien celles défendues par notre président. Plus de la moitié des français qui ont voté au présidentiel ne s’attendait pas à voir le représentant de la nation, afficher une attirance ostentatoire pour le profit et les paillettes.

Que devons-nous faire ? La majorité du cercle des jeunes militants de droite est d’accord pour affliger au gouvernement actuel un revers électoral. Les municipales 2008 arrivent bientôt. Nous sommes bien décidés à faire un vote sanction contre la « politique » Sarkozy. Nous allons donc voter pour des élus de Gauche. Oui, à contrecœur, nous allons voter pour l’opposition et nous espérons que l’ensemble des militants de droite suivra ce mot d’ordre.

Nous sommes bien décidés à ne pas suivre comme des moutons aveuglés par le triomphalisme, la politique de Sarkozy. Nous adhérons à 100% à la politique décrite dans son programme électoral, mais pas à celle où les valeurs des droits de l’homme passent après les contrats.
Nous défendons les valeurs de la république et de la démocratie. Ne laissons pas salir ces valeurs. Pour protester efficacement, je voterai pour un élu de gauche aux municipales.
Il reste un peu moins de 5 ans pour voir l’évolution de la présidence de droite. En quelques mois, les conclusions ne sont pas si bonnes que ça. Les militants veillent.

mardi 25 décembre 2007

Sarkozy et l'argent public

Sarko est en vacance en Egypte. Soit, il a le droit de se reposer suite aux dernières semaines qu’il nous a fait passer. Surtout avec celle de la visite de Kadhafi. Pour le coup, c’est nous, citoyens français, qui avons bien besoin de nous reposer et reprendre notre souffle, mais en France étant donné qu’on n’a pas tous les moyens de se payer un voyage en Égypte en période de Noël…
Et concernant le voyage de notre cher président, qui paie la facture ? Est-ce les deniers publics ou le portefeuille personnel de M. Sarkozy ? Dans la mesure où il s’est considérablement augmenté d’un salaire présidentiable digne des plus « grands » soviétique (Poutine lui aurait-il soufflé l’idée ? Qui sait…), il peut donc s’offrir cette escapade de luxe.
Bref, si la facture était prise en charge par les caisses de l’état, ça ne m’étonnerait pas. Malheureusement, la République française a de sales habitudes et il serait temps de les changer !

Pour clarifier bien des zones d’ombre sur le « comment est dépensé l’argent de nos politiques », l’exemple de la Suède est très pertinente. Le peuple suédois peut consulter les factures des parlementaires et contrôler de ce fait, si l’argent public n’est pas dépensé de façon purement personnelle. La crédibilité et la confiance des politiques suédoise en sont considérablement améliorées.
Pour ma part, j’estime que, si notre président part en vacance, il doit payer ses vacances de sa poche. Je ne vois pas pourquoi notre argent public partirait dans ce poste de dépense. On nous rabâche les oreilles à longueur d’année qu’il faut faire des efforts et en attendant, le pouvoir d’achat est au plus bas et on ne voit rien venir, à part les hausses successibles sur les produits de la consommation courante et l’énergie.

D’ailleurs, le pouvoir d’achat a été un des points du programme électoral de Nicolas Sarkozy. Des millions de français ont voté pour voir leur pouvoir d’achat augmenter. Alors, il est légitime que nous attendions les résultats des promesses électorales.

J’émets un vœu pour l’année 2008 : je souhaite que les promesses de Nicolas Sarkozy soient au rendez-vous pour des millions de français qui ont voté pour lui. Je souhaite également que l’argent public ne soit plus dépensé dans les trains de vie de nos politiques. L’argent public doit servir au peuple avant tout, et pas parcimonieusement les intérêts mercantiles de nos dirigeants.

Sur ce, bonnes fêtes de fin d’année.

mardi 18 décembre 2007

Sarkozy et Carla...

Après le flop de la semaine dernière avec la visite de Kadhafi, Nicolas Sarkozy s’est senti obligé de faire une sorte de diversion médiatique. Ça n’aura échappé à personne ce lundi, l’info est dans toute la presse : Sarkozy et Carla Bruni s’affiche ensemble.
Le président de la République est bien décidé à renouer avec la presse people - qu’il critiquait, il n’y a pas si longtemps - pour faire oublier la désastreuse semaine écoulée. Pendant que tout le monde s’interroge sur le couple, tout le monde oublie Kadhafi et les autres.

Nicolas Sarkozy avait sous-entendu « qu’on ne le reprendrait plus » concernant sa vie privée. Un mensonge de plus ? L’Élysée ayant le pouvoir de ne pas faire publier les photos dans la presse ne s’interpose pas. Le couple pose à Euro Disney et s’affiche régulièrement ensemble. Bref, est-ce là, le salut du mécontentement des sympathisants de droite ? Allons-nous oublier la lamentable et scandaleuse visite du « guide » libyen ?

Les militants de droite n’ont pas oublié la bise à Poutine, le voyage en Chine et la tente de Kadhafi à Paris. Tous les tops modèles du monde ne remplaceront pas les valeurs de la république. L’écran de fumée ne fonctionnera pas avec nous.

Lutte contre les discriminations

Il n’y a rien de plus révoltant que de subir la discrimination. Au regard de ce qu’on peut lire ou voir aux informations, la lutte contre les discriminations doit être au cœur d’une véritable prise de conscience.
Prenons l’exemple de la discrimination à l’embauche. Les patrons qui excluent systématiquement les CV des candidats pour des « raisons » ethniques, socioculturelles, de handicap et celles liées au sexe et à l’âge doivent être très sévèrement réprimandés. Il existe des sanctions, mais elles ne sont pas assez appliquées.

Il ne faut pas stigmatiser les patrons, car, heureusement, la majorité d’entre eux sont honnêtes. En revanche, il faut dénoncer catégoriquement les agissements de recrutement qui vont à l’encontre des valeurs républicaines. Bien qu’il est difficile de prouver qu’il y a des abus, l’organisme chargé de réguler toutes affaires concernant la discrimination, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (la Halde) est à votre écoute et agit pour défendre vos droits. N’hésitez pas à saisir la Halde si vous constatez sur vous ou vos proches une atteinte à votre intégrité lors d’un entretien d’embauche.

Lien : Halde - http://www.halde.fr

samedi 15 décembre 2007

Le Parti Socialiste ( PS ) a compris le capitalisme

François Hollande embrouille encore tout le monde avec ses grands discours qui veulent dire tout le contraire de tout. Au « forum de la rénovation » du PS, le premier secrétaire du parti socialiste reconnaît l’économie de marché comme la forme la plus efficace pour créer des richesses, mais critique le capitalisme et le libéralisme.

Prise de vue. La notion d’ « économie de marché » tend à remplacer celle de « capitalisme ». Il n’y a pas d’ « histoire de l’économie de marché ». Malgré les assertions des économistes classiques, le marché n’est pas une forme « naturelle » et spontanée de fonctionnement de l’économie, mais une construction sociale, politique, organisationnelle et institutionnelle.
Les historiens de la période moderne, de Max Weber à Fernand Braudel, se sont posé la question du rapport de l'économie de marché avec le capitalisme, notion qui met en avant le critère du capital, élément régulateur et structurant du système de production, plutôt que l'organisation de la confrontation entre offre et demande et la fonction des prix dans la régulation économique. L'économie de marché se définit alors comme un synonyme approximatif du capitalisme selon l'usage courant.

En traduction, François Hollande admet que le capitalisme est la forme la plus efficace pour créer des richesses. Alors, quand il critique le capitalisme, il se contredit. Vraiment pathétique.

Le libéralisme est une philosophie politique : sa vision du monde lui commande d’aménager et de garantir la liberté de ceux qui vivent dans la cité.
Les mots du libéralisme se sont universalisés et chacun en fait un usage pour ainsi dire tactique. Bien plus, le libéralisme exprime pour les uns une revendication proprement politique, tandis que d'autres estiment au contraire que l'économie de marché est la condition nécessaire du libéralisme politique. Ironie de l'histoire enfin : la référence au libéralisme est d'autant moins ostentatoire que celui-ci s'incarne davantage par la force apparente des choses et des idées.

Est-ce que le PS aurait enfin compris ce que la droite sait déjà ?

vendredi 14 décembre 2007

L'effet Kadhafi

Kouchner. Les Libyens ne veulent plus voir notre ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner. Son homologue libyen, Abdelrahman Chalgham, se dit déçu qu’il ne soit pas venu au dîner de bienvenue organisé en l’honneur de Kadhafi et critique une certaine attitude en déclarant que « c’est un homme gentil, mais je l’ai entendu à plusieurs reprises faire des déclarations le matin et se rétracter l’après-midi ».

Le ministre des affaires étrangères libyen voit juste. Cependant, il semble ne pas voir qu’une très grande majorité de Français approuvent les déclarations de Rama Yade à 81% selon l’enquête OpinionWay réalisée pour le Figaro et LCI. En clair, on ne veut pas de Kadhafi et nous sommes impatients qu’il prenne l’avion de retour.

Constat. Durant cette semaine, on aura vu au sein du gouvernement, l’effet girouette. Bernard Kouchner assis entre deux chaises, Rama Yade davantage sur la retenue, traduisant un certain embarras en règle général sur la si conversé visite de Kadhafi. Malgré tout, cette visite aura permis aux nombreux militants de droite de voir une certaine face cachée du président de la République française, Nicolas Sarkozy. Des sympathisants UMPistes ne voulaient pas croire à la rumeur du « tout pour le fric » de notre cher président. Et bien, la désillusion fut bien rude à digérer. Nous pensions naïvement que les valeurs démocratiques passées avant les intérêts financiers à l’image du discours de Nicolas Sarkozy exprimé devant le parlement européen à Strasbourg le 13 novembre dernier. Nous nous sommes bien trompés. La Realpolitik est une chose. Pactiser avec le diable en est une autre.
Le militant de droite, je digère encore mal les courbettes et l’écrasement général de Nicolas Sarkozy face au dictateur libyen. Une bonne leçon de communication Monsieur Kadhafi, on y voit plus clair grâce à vous.

Où va Sarkozy ?

Extrait d’une séance solennelle de Nicolas Sarkozy devant le parlement européen, Strasbourg, 13 novembre 2007 :
« (…) J'ajoute que tous ceux qui ont fait l'expérience de renoncer à la défense des droits de l'homme au bénéfice de contrats, n'ont pas eu les contrats et ont perdu sur le terrain des valeurs ». […]

Liens : Vidéo de l'extrait

Discours écrit : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/article.php3?id_article=56337

Voilà une citation que j’aime entendre de la bouche d’un républicain, qui plus est, d’un président de la République française. Voilà les valeurs auxquelles j’adhère à 100%. Au risque de paraître désagréable et d’offusquer certains de mes collègues, pourquoi ne pas garder cette ligne de conduite, Monsieur le Président Sarkozy ?

Voilà aujourd’hui ce que je vous reproche : dire des choses magnifiques d’un point vu éthique et moral, mais faire le contraire. Je vais sûrement paraître « anti-Sarko », pourtant je suis bien UMPiste, et j’ai voté pour des valeurs que je crois incarner par notre Président. Je suis toujours interrogatif depuis quelques semaines sur certains points, mais surtout, sur certains actes.

jeudi 13 décembre 2007

Kadhafi : Aujourd'hui le Louvre, demain Versailles

Étonnamment, la visite à Paris de Mouammar Kadhafi s'est poursuivie aujourd'hui sans déclarations outrancières – On commençait à avoir l'habitude de l'inverse – et son impressionnant cortège d'une vingtaine de voitures, on accompagnait la longue limousine blanche du « guide » libyen jusqu'au Louvre. Un cordon de police a évidemment facilité la circulation du convoi hégémonique jusqu'au musée, bloquant du coup, les pauvres citoyens français dans une circulation poisseuse. Rien n'est trop beau pour rendre la vie facile à notre « ôte de prestige ».

La visite éclaire de trente minutes environ, guidée par le président du Louvre Henri Loyrette, c'est déroulé au pas de course. Le « circuit » de la visite a bien entendu été « facilité », car le musée était resté ouvert au public (ouf ! on a eu chaud : il n'eut pas fallu sortir tout le monde et en interdire l'accès...).